«… Nous sommes un maillon dans la chaîne des générations et nous avons parfois, curieusement, à payer les dettes du passé de nos aïeux. C’est une sorte de loyauté invisible qui nous pousse à répéter, que nous le voulions ou non, que nous le sachions ou pas, des situations agréables ou des événements douloureux.
Nous sommes moins libres que nous le croyons, mais nous avons la possibilité de reconquérir notre liberté et de sortir du destin répétitif de notre histoire, en comprenant les liens complexes qui se sont tissés dans notre famille ».
Extrait de « Aïe, mes aïeux » (Anne Ancelin Schützenberger).
En effet, les malaises, les inhibitions, les peurs, les manques, les dépendances, les sentiments d’insécurité, les manques de confiance en soi, les frustrations, les conditionnements, tout ce qui émane des secrets de famille, des non-dits, des deuils non faits, des projets non terminés, la répétition des programmes familiaux (fidélités familiales)… sont autant de souffrances dont notre arbre est porteur et dont nous sommes les héritiers.
En travaillant à partir des différentes grilles de lectures, comme la place dans la fraterie, les liens d’affinités (dates, prénoms) et en libérant les empreintes émotionnelles stockées et maintenues dans l’arbre généalogique, on peut libérer l’arbre qui devient alors “Source de Vie”.
Cela nous ouvre à la réalisation de nos projets et libère aussi la descendance.
Exemple de conflit lié à la place dans la fratrie :
Monsieur K. issu d’une famille italienne, souffre de migraines depuis 20 ans.

BIOLOGIQUEMENT
Dans l’ordre des naissances, en premier naît une fille, en second naît un garcon, en troisième naît un autre garcon et monsieur K. arrive en 4ème position. Sa place est n°4.

POUR LE PERE l’italien
Le n°2 est considéré comme l’aîné, le n°3 est considéré comme le 2ème enfant, le patient (monsieur K.) est considéré comme le 3ème, et la fille n’est pas considérée.

POUR LA GRAND-MERE-PATERNELLE
Le n°2 est considéré comme l’aîné, le patient (monsieur K.) est considéré comme le 2ème enfant , le n°3 reste le 3ème, et la fille n’est toujours pas considérée, elle passe aux oubliettes.
Monsieur K. n’est pas à SA place, ni dans SA tête, ni dans la tête du père, ni dans celle de la grand-mère paternelle.
Monsieur K. n’a donc pas de place; il n’a pas SA place dans la fratrie.
Donc il verrouille tout et l’énergie circule mal… ça lui “prend la tête” !