Avec le cas de madame S. vous allez comprendre comment l’histoire de la famille, le poids de la généalogie, influent sur les événements de notre vie.
Mme S. consulte sur conseil de son obstétricien, car elle est à nouveau enceinte après 3 fausses couches à quelques mois d’intervalle et la mise au monde d’un enfant mort-né, un an après.
L’accompagner dans cette nouvelle grossesse commence par le rééquilibrage des émotions liées aux deuils non faits, faire les deuils des fausses couches et de l’enfant mort-né, puis « nettoyer » les personnes concernées dans l’arbre généalogique. Les techniques brèves le permettent.
J’effectue ce travail avec la patiente ; la même démarche est entreprise en parallèle avec son mari.
En étudiant l’arbre généalogique, on découvre, grâce à des grilles de lecture, qu’il existe des « liens d’affinité » entre les individus (dates, prénoms).
Les émotions violentes, liées à des situations inacceptables comme la perte d’un être cher, mort trop tôt, (ici, celle du « petit G.» décédé à l’âge d’un an), entrainent dans la famille, des deuils impossibles à faire. Souvent, on ne dit pas, on cache les émotions, comme si la personne les mettait dans sa poche avec son mouchoir par dessus. Mais pour le cerveau, l’histoire n’est pas terminée. L’énergie des émotions en suspend continue à « courir ».
Cela peut entrainer chez un descendant des expériences avec des tonalités émotionnelles analogues, liées aux empreintes émotionnelles qui ont traversé les générations.
Le descendant « touché » sera préférentiellement celui qui est en lien d’affinité (dates, prénoms) avec l’ascendant ou les ascendants qui ont vécu l’expérience primaire traumatisante.
Les empreintes émotionnelles s’installent sous la forme d’une ou plusieurs expériences (ici 3 fausses couches et un enfant mort-né) que la personne subit, qui, de fait, ne lui appartiennent pas, dont elle n’a pas conscience.
« Ça fait 5 ans que je suis enceinte, je n’ai pas encore d’enfant »
Les techniques GTS Concept® permettent de prendre conscience de la situation, de faire non seulement le deuil de l’enfant mort-né, des fausses couches, mais aussi de « nettoyer » toutes les personnes de l’arbre généalogique qui ont souffert de la disparition trop précoce du petit G.
On «nettoie » également symboliquement le fœtus actuel qui porte aussi dans sa vie intra-utérine l’empreinte émotionnelle (cf. le projet-sens).
C’est seulement après ce travail que la préparation à la naissance de l’enfant peut avoir lieu.